Des larmes du bitume.
Dans les nouvelles saisons
La lumière tombe au sol,
Précieuse clarté.
Le sol ne connaît que la chaleur,
Alors il fond.
Et dans la ville, sans égard
Pour ce qu’il porte, il se creuse sous la circulation.
Il s’affaisse, marqué, et pleure.
Quand il pleure, plus personne ne le voit.
Alors, c’est certain.
Le monde est fade, ce bitume est contrôlé.
Persiste la vie des plantes vertes.
Elles insistent, fracturent.
Et pourtant, on refuse de les voir.
Si l’on contrôle, c’est qu’on ne veut pas d’elles.
C’est ignorer tout ce qu’elles auraient pu faire pour nous.
Dans la ville, les plantes se nourrissent
Des larmes du bitume.